TIOHTIÁ:KE, MONTRÉAL, le 20 déc. 2022 /CNW Telbec/ – En réaction à la mise à jour économique, les groupes en défense collective des droits (DCD) sont devant le secrétariat du Conseil du Trésor de Montréal pour exprimer leur colère face au refus du gouvernement Legault et de la ministre responsable de la Solidarité sociale et de l’Action communautaire, Chantal Rouleau, d’indexer leur financement. « Alors que l’inflation augmente de 7% et que leur coût de fonctionnement explose, les organismes en DCD continuent de s’appauvrir et de tenir à bout de bras leurs activités sans indexation », affirme Sylvain Lafrenière du Regroupement des organismes en défense collective des droits (RODCD).
Pourtant, les besoins sont plus criants que jamais en défense des droits sociaux. Les conditions de vie de la population sont malmenées par les multiples crises en cours : logement, climat, écarts de richesse grandissants, inflation, violences envers les femmes et les personnes racisées, etc.
Le gouvernement Legault et la ministre Rouleau décident volontairement d’appauvrir les groupes en DCD qui sont déjà mal financés. « Par notre action, les personnes en situation de handicap peuvent espérer être entendues, car plusieurs de leurs droits sont encore bafoués. Quand on dit non à l’indexation, on minimise l’importance des droits et on dit non à la réalisation de notre mission », dit Yves Marineau d’Ex aequo.
Le Mouvement d’éducation populaire et d’action communautaire du Québec (MÉPACQ) réclame que le financement des groupes en DCD soit indexé pleinement afin que cesse cet inacceptable appauvrissement. « C’est le strict minimum! Le gouvernement doit passer de la parole aux actes. La reconnaissance à notre juste valeur passe par un financement adéquat » déclare Valérie Lépine du MÉPACQ.
La défense collective des droits vise le respect ainsi que la pleine reconnaissance et application des droits sociaux et de la personne. Les groupes en DCD contribuent à l’enrichissement du tissu social et permettent de mettre dans l’espace public la voix des personnes les plus démunies ou en situation de vulnérabilité.
Le MÉPACQ est membre du RODCD et est composé de onze tables régionales représentant 330 organismes communautaires de divers secteurs ayant l’éducation populaire comme pratique commune de transformation sociale.